Cette semaine, j'ai découvert un nouveau type d'entreprise dont j'ignorais l'existence auparavant, mais je suis heureux que ce soit le cas. Il s'appelle PINKHAMMER et il s'agit d'un collectif de personnes véritablement diversifiées (dans tous les sens du terme) qui aident à restructurer la façon dont les organisations pratiquent l'innovation afin de garantir que des modes de pensée créatifs et des perspectives alternatives soient toujours représentées.
Nous avons discuté avec le fondateur, Killian Poolmans , sur la terrasse Hund Hund pour découvrir comment Pink Hammer s'est formé, comment ils perturbent les hiérarchies existantes et pourquoi l'inclusion d'une diversité de perspectives est bénéfique pour tout le monde.
Photo de Dominik Tryba.
Je me suis d’abord demandé comment PINKHAMMER était né.
"Je travaillais pour aider les startups à établir des processus de conception plus innovants. Mais j'avais surtout affaire à des hétérosexuels blancs ayant accès à beaucoup de ressources qui construisaient ces start-ups pour un gain financier. Et j'étais dans cette scène berlinoise qui, à mon avis, avait un beaucoup de gens formidables qui ont vécu des expériences qui peuvent façonner des projets, des produits et des services d'une manière qui peut bénéficier à un spectre plus large de la société - mais ils n'avaient pas accès à certains des processus de conception que j'enseignais. J'ai donc commencé [PINKHAMMER ] en 2020."
"Nous aidons les organisations à bâtir des équipes et des produits créatifs et inclusifs. Il s'agit véritablement de repenser la façon dont les organisations pratiquent l'innovation en créant un espace au sein d'une organisation où un groupe de voix plus diversifié est entendu, mais également où ces expériences vécues sont prises en compte. ".
« Ce que vous constatez actuellement, c'est que l'éducation ou les compétences jouent un rôle important dans ce type d'environnement, et que les expériences vécues passent au second plan. Mais ces éléments devraient également passer au premier plan. Si vous créez un produit pour un certain type " En tant que groupe cible, ces personnes devraient également être représentées dans la salle tout au long du processus. Et c'est ce que nous essayons de changer. "
J’étais fasciné par l’éthos progressiste, mais je me demandais comment tout cela se réalisait pratiquement.
"Fondamentalement, nous créons des programmes de formation virtuels pour les équipes, composés d'ateliers en ligne qui leur fournissent des modèles, des outils et des techniques pour pratiquer l'innovation de manière plus créative et inclusive. Ces programmes sont conçus et animés en collaboration avec le collectif PINKHAMMER. Le collectif est composé de personnes. J'ai rencontré à Berlin (mais aussi à Melbourne, Séoul, Amsterdam, etc.) des écrivains, des activistes, des neuroscientifiques — donc ça fait beaucoup de gens avec des points de vue différents, parce que je sens qu'au sein de ces espaces corporatifs, c'est ce qui manque. vraiment envie ; l'atmosphère d'échange d'idées, de construction ensemble et d'être créatif."
"J'ai conçu ces ateliers spécifiquement pour mes clients, où ces personnes de différents horizons partagent leurs histoires et leurs façons de penser, pour apprendre aux personnes au sein des entreprises à être plus créatives, à penser aux problèmes d'une manière différente. Et j'espère que c'est pourquoi , traitez les choses non seulement à travers le reflet de la valeur monétaire, mais réfléchissez également aux expériences des autres.
J'étais curieux d'entendre parler d'un exemple de technique utilisée pour amplifier les voix moins entendues.
"Par exemple, avec les séances de brainstorming traditionnelles où les gens entrent dans une pièce et [échangent] des idées, il arrive souvent que vous ayez dans la salle des personnes introverties et plus calmes qui ne sont pas aussi douées pour exprimer certaines de leurs idées. Ainsi, dans nos ateliers, qu'est-ce que Nous essayons de créer des moments où les gens peuvent exprimer leurs idées de manière plus individuelle et structurer ce processus dans un environnement numérique permet à toutes les voix d'être entendues. »
"Un autre exemple est la façon dont nous avons modifié une technique de conception fréquemment utilisée appelée création de personnage, qui consiste à créer un personnage fictif dont les caractéristiques reflètent une partie de votre public cible. La plupart du temps, ces personnages sont construits sans prendre en compte des éléments tels que l'expression de genre, l'identité de genre ou les privilèges. Nous avons créé un cadre de création de personnalité qui prend en compte une plus grande variété de caractéristiques autour desquelles il est important de construire vos produits.
"Ce ne sont que de minuscules exemples, mais en tant que collectif, nous avons examiné l'ensemble du processus de conception utilisé par les organisations aujourd'hui et apporté des modifications aux outils et aux techniques. Nous avons ensuite transformé ce « processus de conception inclusif » en un programme de formation en ligne complet avec des webinaires. , des ateliers et des modèles numériques. Nous guidons actuellement des équipes, principalement des start-ups à croissance rapide, à travers ce programme en les aidant à mettre en œuvre un processus d'innovation étape par étape qui crée des solutions (de produits) qui trouvent un écho auprès d'un groupe diversifié de personnes.
« En dehors de ces programmes de formation que nous facilitons, un exemple de projet sur lequel nous travaillons actuellement est la création d'un espace pour les employés LGBTQIA+ au sein de PwC Caraïbes. Nous organisons un espace numérique sécurisé mensuel où nous discutons des expériences de faire partie du groupe. "
Killian a ensuite souligné les avantages économiques de cette inclusivité qui existent parallèlement à son importance sociale.
"Ce que vous pouvez constater grâce à des recherches approfondies, c'est que les organisations qui incluent des voix différentes - plus de personnes de la génération Z, des personnes qui ont des points de vue différents sur la race, le sexe et tout le reste - cela se traduit par la création de meilleurs produits et services, ce qui se traduit par la création de meilleurs produits et services. en revenus. Et je pense que c'est bien de représenter cela, mais c'est aussi une zone grise délicate parce que vous ne voulez pas seulement tout quantifier, car alors tout ce dont nous parlons, ce sont des chiffres, dont je veux en quelque sorte m'éloigner.
En tant que génération actuelle entrant sur le marché du travail, j'étais curieux de savoir ce que Killian avait appris sur la génération Z en tant que groupe et quels étaient leurs besoins auxquels les structures conservatrices ne répondaient peut-être pas.
"L'un des plus importants est de créer un impact sur les problèmes sociaux. Je pense que les Millennials ont commencé à parler de beaucoup de choses, mais il n'y a pas eu beaucoup d'action. Et je pense que la génération Z passe maintenant à l'action pour certaines des choses que nous , comme les Millennials, ont commencé à en parler."
"[La génération Z] exige également, d'une certaine manière, que leur style de vie soit vu. Et donc ils veulent apparaître comme eux-mêmes. Alors que les Millennials s'excusaient en quelque sorte du changement de leurs pratiques de travail, la génération Z ne permet pas vraiment que cela se produise, ce qui Je pense que c'est génial."
J'imagine que les entreprises qui recherchent les services de Pink Hammer sont celles qui sont déjà quelque peu accommodantes à ces idées, et vice versa, celles qui en bénéficieraient le plus pourraient être celles les moins susceptibles de les contacter. J'ai donc demandé à Killian comment il pourrait accéder à ces entreprises plus « dans le besoin ».
"Oui, les plus traditionnelles ne seraient pas celles qui me tendraient la main. Mais, au sein de ces organisations, il y a toujours des gens qui sont un peu plus loin que ce qu'est l'organisation, et ils viendraient quand même vers moi pour aider à changer. l'organisation de l'intérieur.
Mais qu’en est-il d’une personne qui lit actuellement cette interview et qui pourrait ne pas être en mesure d’accéder à vos services : comment peut-elle apporter un changement ? J'ai posé une question d'adieu.
"Je pense que le plus important est de pouvoir avoir des conversations difficiles avec certains de vos collègues. Je pense que les personnes qui entrent sur le marché du travail ne se rendent pas vraiment compte du pouvoir qu'elles détiennent, et ces conversations pourraient être celles qui déclenchent des conversations [plus larges] au sein de votre organisation, et vous pourriez également porter un fardeau pour certains de vos autres collègues [ partageant les mêmes idées] qui pourraient ne pas se sentir capables de le faire eux-mêmes. Je vous conseille donc de ne pas hésiter à occuper ces espaces et de ne pas hésiter à exprimer votre opinion. tes opinions."
Merci à Killian. Vous pouvez trouver ses liens ci-dessous.
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Mots et portraits d' Ewan Waddell .
Images supplémentaires gracieuseté de PINKHAMMER et Dominik Tryba.
